Les espaces urbains couvrent 2,8 % de la surface émergée de la planète et abritent plus de 50% de la population mondiale. Cette forte densité urbaine génère des consommations de ressources (eau, déchets, matières premières, énergie etc.) importantes et des pressions sur l’environnement. De plus, cet environnement devient de moins en moins naturel. L’espace urbain est en train de devenir l’état de référence.

Les espaces urbains sont responsables de 78% des émissions de gaz à effet de serre mondiale. En parallèle, le monde rural quant à lui rassemble une population moins dense et avec un impact sur l’environnement bien inférieur au milieu urbain. Ainsi, ces espaces urbains ont-ils raison de devenir une référence ? La vitesse et le rythme de cette croissance urbaine constituent un défi pour les pays émergents et développés. Aujourd’hui, la gestion des ressources est liée à cette croissance et la création d’environnements urbains durables restent des enjeux cruciaux. Pour répondre à ces enjeux il est essentiel de mettre en place des solutions permettant une gestion durable et raisonnée des ressources et de comprendre les relations entre l’homme et son environnement.

Le monde rural pourrait-il fournir des pistes de réflexions vers des solutions innovantes ? En effet, l’évolution des pratiques de gestion des ressources est différente et intègre plus concrètement les problématiques liées à la dégradation des ressources. Les relations de cause à effet sont plus directement identifiables. Ce projet a pour ambition, de mettre en évidence les différentes relations entre l’homme et son environnement. Pour enfin, stimuler la réflexion autour de l’évolution des futurs espaces urbains:

Quelles sont les interactions entre l’habitant et ses ressources* ? Et quels sont les facteurs qui ont favorisés à la mise en place de solutions durables ?

Pour comprendre cette démarche, comment les habitants se représentent leurs ressources naturelles, et donc leur environnement ?

*Ressources = eau, déchets, énergie, matières premières, agriculture